Image hosted by Photobucket.com

miércoles, mayo 25, 2005

Pasaje



Las niñas pierden su virginidad en el hotel Pasaje, junto al puerto deportivo, en la habitación del Dr. Freud.

Allí nacen nuevas mujeres valientes, que compran predictor, píldoras y condones en la farmacia de debajo de mi casa y ya no usan maquillaje Margaret Astor ni beben solamente Cocacola.

Las niñas pierden su virginidad en el puerto, con hombres que llegan de muy lejos, del mar del otro lado, para arrebatarles el tesoro que su mamá custodió tan firmemente. Atraviesan la frontera observando los barcos que se marchan.

Desde la habitación del Dr. Freud se divisan los barcos y el horizonte. Las niñas miran por la ventana mientras se terminan de quitar la ropa.

3 Comments:

At 25 mayo, 2005, Anonymous Anónimo said...

Pues yo me limito a esperar aquí en el puerto del Mar de la Serenidad cantando una canción... ¿sabes la letra? ¡Te la regalo!
(Pocas canciones lograron elevarme hasta ese mar. Disfrútala. Es de Charles Aznavour)


Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux

Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages

Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages

Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main

Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève

Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve

Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon

Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre

Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent

Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...

 
At 28 mayo, 2005, Blogger cen said...

Pues a mi ese hotel me parece un lugar poco romantico para perder la virginidad, pero bueno.

 
At 06 junio, 2005, Blogger Funny Blondie said...

Nunca he estado con nadie en ese hotel, no me llaman la atención los hoteles...

Una vez estuve con alguien justo enfrente, dónde el puerto...

Me parece mucho más guapo revolcarse mirando al mar, puede estar mirando el agua incluso "mientras" en vez de tener que dejar de hacerlo cuando mi última prendea de ropa cae al suelo.

Un saludo

 

Publicar un comentario

<< Home